Guillaume Mazille

Ma vie - Mon oeuvre - Ma coupe de cheveux

PHOTOGRAPHIE

Loups, ours, orques, fourmis, renards, amibes, rapaces... tout y passe. Je photographie la vie sauvage depuis plus de 20 ans et espère continuer tant qu'il y aura des animaux.

Ouvrages

Ministère de la Disparition. Mazille, G. ed Mazille, 52p

Baleine, aux premiers jours. Mazille, G., Ed Castor et Pollux, 52 p

Les peuples des royaumes obscurs. Pacalet, Y., Mazille, G., Ed Castor et Pollux, 148 p

Cuir ! Poil ! Plume !  Terrel, P., Ed Milans, 224p

presse

BBC Wildlife magazine, VSD, Paris-Match, Figaro, Terre sauvage, Ca m’intéresse, Wapiti, Wakou, Stern, BBC Focus, Zoo, Images Doc,Petri-heil, Natur&Jahr, Focus Grèce, Géo Ado, Pirouette, La semaine,BC Magazine, Le point, l’express, Le Monde. 

Expositions

Palais de la Découverte, Petit Palais, Dubaï exhibition, festival de Montier en Der, Bruxelles, Londres, Bristol, Paris, Berlin, Copenhague, Madrid, Rome, Frankfurt, Genève, Océanopolis…

Prix

Concours Paris-Match du photo-reportage

Prix Rolex

Festival international de l’image sous marine d’Antibes

Festival international de l’image Nature de Montier en Der

Concours Terre sauvage 

IPA - International Photo Awards of Los Angeles

San Francisco underwater pictures award


CINEMA - TV

Je collabore régulièrement en tant qu’auteur de documentaires, conseiller scientifique, opérateur image pour la TV (Arte, BBC, France 5, TF1, NHK...) ou le cinema (Un jour sur Terre, Océans...).

J’écris, tourne et co-réalise Wolves Unleashed un film qui remporte 21 prix dans les principaux festivals américains et canadiens.

La chaine Arte consacre une série de 15 épisodes sur mon métier de photographe. Qu’importe le support pourvu que je côtoie la nature.

 



Le Switch

Tout a commencé sur un malentendu, lorsqu’à la fin de mon cursus en biologie marine, j’ai pris conscience que je n’obtiendrais jamais de bourse pour finaliser ma thèse. Les financements étaient octroyés aux deux meilleurs de la promotion et non aux deux derniers, (dont je faisais partie): damned. Fin brutale de ma carrière universitaire. Avec un peu de recul, photographe c’est mieux, je préfère passer mon temps à montrer le Beau plutôt que de le décortiquer. Je préfère le clic de mon boitier aux tableurs excel et partager mes photos plutôt que de gratter des kilomètres de papier lus par personne.

 


Bla-bla-BLA

 

A 20 ans, la rencontre décisive. Virgule, ce baleineau né dans les eaux Polynésiennes avec qui je passe quotidiennement 7 h dans l’eau pendant plusieurs mois. La peau fripée, les lèvres bleues, les apnées à répétition, les inspirations salvatrices aux limites de la syncope. D’abord une collision improbable, puis de la curiosité, enfin une complicité étrange avec cet animal hors du commun. Point de départ de ma carrière pro.

Avant ça, les orques. La réussite du Bac avec la carotte de se voir offrir un billet d’avion pour le Quebec et enfin vivre into the wild. Un poster délavé d’une orque au-dessus du comptoir d’une station essence au large d’Ottawa et l’envie de traversée le pays pour nager avec elle. 15 jours, 4000 km à pied, en stop ou clandestin dans des trains de marchandises et dans les oreilles, Jim Morrison me répétant inlassablement West is The best. Puis un kayak, les fjords de Colombie-Britannique, des palmes, un masque et ma première rencontre sous-marine avec le panda des mers.

 

Pourquoi la photo animalière ? Par timidité d’abord. La peur d’affronter les hommes. Puis très vite par amour pour tout ce qui n’est pas entropisé. Mon vélo: sacerdoce pour foutre le camp et dans mon sac à dos, le vieux Canon de mon papa comme témoin de mes Odyssées sauvages au bout du lotissement.

 

Mon truc? Le Vivant sous toutes ses formes avec une préférence pour les cétacés. Pourquoi? Par réconfort sans doute. Le 15 avril 1982, j’ai deux ans, c’est mon premier jour d’école. Violence ordinaire. Inconsolable au milieu de cette immense salle de classe, Mado la maitresse m’offre un bon point pour me rassurer: une petite carte fond blanc, liseré bleu avec au centre le dessin d’une baleine qui me sourit. 

On est qui on est